À partir du 1er janvier 2025, le Tchad franchira une étape décisive dans la promotion de sa culture avec une réforme fiscale ambitieuse. Les droits de douane sur les instruments de musique, leurs accessoires et les équipements audio passeront de 30 % à seulement 5 %.

Cette mesure concerne une gamme variée d’articles : pianos, guitares, tambours, microphones, haut-parleurs, amplificateurs, et bien d’autres équipements essentiels aux artistes et musiciens. L’objectif est clair : rendre ces outils plus abordables pour permettre aux talents locaux de s’épanouir et d’insuffler une nouvelle dynamique au secteur culturel.

Le Ministre de la Culture et du Tourisme, Abakar Rozzi Teguil, s’est montré particulièrement engagé dans la mise en œuvre de cette réforme. Selon lui, « la réduction des droits de douane est un signal fort de notre volonté de hisser les arts au rang de priorité nationale. La culture est un levier de développement, un facteur d’unité, et une source de fierté pour notre pays. »

Cette initiative s’inscrit dans la vision stratégique du Président de la République, Mahamat Idriss Deby Itno, qui perçoit la culture comme un pilier essentiel de la cohésion sociale et du développement national. Elle a également bénéficié du soutien du Premier Ministre, Allah Maye Halina, et du Ministre des Finances, Tahir Hamid Nguilin, qui ont contribué à aligner les moyens financiers pour sa concrétisation.

En soutenant les artistes et les créateurs, cette réforme marque une étape importante pour démocratiser l’accès aux outils artistiques, tout en renforçant le rayonnement culturel du Tchad. Elle témoigne d’un engagement collectif à faire de la culture une force vive de l’avenir du pays.

Un appel aux talents et à l’unité
Alors que cette réforme entre en vigueur, le Ministre Abakar Rozzi Teguil appelle tous les acteurs culturels à saisir cette opportunité : « C’est le moment pour nos artistes de redoubler d’efforts et d’ambition. Ensemble, faisons de la culture tchadienne une vitrine de notre richesse et de notre créativité. »

Ensemble, engageons-nous pour faire des arts et de la culture un moteur de développement durable et un vecteur de cohésion nationale.