Congrès du CNJT : Pourquoi le ministère de la Jeunesse freine-t-il sa tenue ?
Le Congrès du Conseil National de la Jeunesse du Tchad (CNJT), attendu depuis plusieurs mois, fait face à des blocages inexpliqués. Alors que les jeunes attendent des réponses concrètes sur la tenue de cet événement crucial, le silence du ministère de la Jeunesse et des Sports soulève des interrogations.
Des demandes sans réponse
Selon nos sources, le CNJT aurait transmis à plusieurs reprises des fiches et documents nécessaires à l’organisation du congrès. Ces démarches visaient à obtenir l’approbation du ministère pour planifier et financer cette rencontre nationale, essentielle pour renouveler les instances dirigeantes et actualiser les stratégies en faveur de la jeunesse.
Pourtant, aucune réponse officielle n’a été donnée. “Nous avons respecté toutes les procédures administratives, mais nous sommes toujours dans l’attente,” confie un membre du bureau exécutif du CNJT sous couvert d’anonymat.
Un mutisme inquiétant
Du côté du ministère de la Jeunesse et des Sports, c’est le silence radio. Malgré plusieurs tentatives de contact, aucun responsable n’a voulu commenter cette situation. Certains cadres, interrogés en off, évoquent des désaccords internes, voire des pressions politiques, qui pourraient expliquer ce blocage.
Des enjeux politiques ?
Plusieurs observateurs estiment que ce silence pourrait cacher des calculs politiques. Le CNJT, en tant qu’organe représentatif de la jeunesse tchadienne, joue un rôle stratégique dans les débats nationaux. “Le renouvellement de ses instances pourrait gêner certains intérêts,” analyse un spécialiste de la gouvernance.
Un appel à la transparence
Face à cette impasse, de nombreux jeunes demandent au ministère de sortir de l’ombre et de clarifier sa position. Pour eux, la tenue du congrès n’est pas seulement une obligation statutaire, mais une opportunité de relancer les initiatives en faveur de la jeunesse, souvent négligée dans les politiques publiques.
Le temps presse. Si les autorités persistent dans leur silence, le CNJT risque de perdre sa crédibilité et son rôle moteur pour les jeunes du Tchad. L’avenir de la jeunesse tchadienne ne peut attendre.
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