#International #Jeunesse #Politique #Tchad

FESPACO 2025 : Des voyages touristiques qui n’apportent rien au Tchad.

Le cinéma tchadien s’apprête à briller sur la scène internationale avec la sélection des films Diya et Madjabara au FESPACO 2025 à Ouagadougou. Ces reconnaissances témoignent du talent des réalisateurs Achille Ronaimou et Salma Khalil. Cependant, une question cruciale demeure : ces participations prestigieuses profitent-elles réellement au développement culturel et économique du Tchad ?

Le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, lors de précédentes allocutions, avait lui-même exprimé des doutes quant aux nombreux voyages internationaux qui, selon lui, « ne rapportent rien de concret au pays ». Si le FESPACO est une vitrine importante pour le cinéma africain, la récurrence de ces déplacements coûteux risque d’alimenter une dynamique où la reconnaissance internationale ne se traduit pas en opportunités locales concrètes.

Un cinéma local sous-financé

Malgré ces sélections au FESPACO, les réalités du cinéma tchadien restent marquées par un manque criant de financements et d’infrastructures. Les cinéastes tchadiens peinent à trouver les moyens nécessaires pour produire et distribuer leurs œuvres sur le territoire national. Ces voyages, bien que prestigieux, ne semblent pas résoudre ces problèmes structurels.

Où sont les retombées ?

L’honneur d’être pays invité au FESPACO est indéniable, mais les bénéfices attendus pour le cinéma tchadien et son public demeurent flous. Combien de ces films seront accessibles aux Tchadiens eux-mêmes après leur présentation au FESPACO ? Combien de projets ou d’investissements concrets reviendront au pays ? Sans des retombées tangibles, ces initiatives risquent d’être perçues comme des opérations de communication à court terme, plus qu’un réel levier de développement.

Un appel à des actions concrètes

Pour que le cinéma tchadien devienne un outil de rayonnement et de développement, des actions structurelles doivent être mises en place. Subventionner les productions locales, construire des salles de cinéma modernes, et développer une industrie durable seraient des priorités bien plus pertinentes que des voyages coûteux dont les retombées restent hypothétiques.

Le Tchad doit aller au-delà des symboles et investir dans des solutions qui bénéficient directement à ses artistes et à son public, pour que l’art devienne un véritable moteur de croissance et de fierté nationale.

FESPACO 2025 : Des voyages touristiques qui n’apportent rien au Tchad.

Une union inédite pour redynamiser le football

FESPACO 2025 : Des voyages touristiques qui n’apportent rien au Tchad.

Santé : Une étude alerte sur l’explosion

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *