Une cérémonie marquante s’est tenue ce vendredi au Ministère de la Santé Publique pour présenter une étude sur la consommation des substances psychoactives. L’événement, en présence des ministres de la Santé Publique et du Commerce, a révélé une tendance alarmante : la consommation de drogues et de substances psychoactives, notamment parmi les jeunes, connaît une hausse inquiétante au Tchad.

Des résultats préoccupants

Selon Dr Nenodji Mbairo, les jeunes sont particulièrement exposés à des substances telles que les alcools frelatés, les cigarettes électroniques et les chichas. Pr Abdelsalam Tidjani, auteur de l’étude, a insisté sur l’urgence d’agir pour identifier les comportements et habitudes de consommation.

Dr Gilson Paluku Kipese, représentant de l’OMS, a appelé à analyser les causes profondes de cette hausse pour freiner son impact sur la société. Le ministre du Commerce, Guibolo Fanga Mathieu, a annoncé des mesures en cours, notamment l’application des textes interdisant ces substances dans les régions du sud et une surveillance renforcée dans les zones industrielles.

Un impact socio-sanitaire majeur

Pour Abdelmadjid Abdelrahim, Ministre de la Santé Publique, cette crise reflète un contexte socio-économique complexe marqué par des facteurs tels que la pression des réfugiés et le changement climatique. Il a dénoncé les effets dévastateurs de ces substances sur les jeunes, liés à une augmentation des accidents, des violences, et des décès évitables.

L’étude appelle à une mobilisation nationale pour protéger les jeunes tchadiens et enrayer cette menace croissante sur la santé publique et la cohésion sociale.