Le Tchad traverse une période où la cohésion sociale et l’inclusion de la jeunesse sont des priorités annoncées par le Président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Déby. Pourtant, certaines institutions semblent tourner le dos à ces orientations claires, mettant en péril les ambitions de développement et d’unité nationale.

Le dernier exemple en date : le comportement du ministre Abakar Djarma Aumi, vivement critiqué pour son refus systématique de recevoir les jeunes, pourtant au cœur des préoccupations présidentielles. Ce mépris apparent pour les directives présidentielles ne peut qu’interpeller. Comment un membre du gouvernement peut-il ignorer l’appel du chef de l’État à dialoguer avec une jeunesse en quête d’écoute et de solutions ?

L’influenceuse Zanzoune, connue pour son franc-parler, n’a pas hésité à dénoncer publiquement cette situation. « Ce ministre défie les consignes du Maréchal et tourne le dos à l’avenir du pays : sa jeunesse », a-t-elle déclaré, dans un message qui a rapidement enflammé les réseaux sociaux.

Cette situation soulève une question cruciale : que vaut une directive présidentielle si elle n’est pas respectée par ceux qui sont censés la mettre en œuvre ? Ce manque d’engagement de la part de certains membres du gouvernement menace de miner la crédibilité des institutions et risque d’alimenter le sentiment de marginalisation chez les jeunes, qui forment pourtant la majorité de la population tchadienne.

Face à cette dérive, il est impératif que des mesures soient prises pour rappeler aux ministres leur devoir de loyauté et d’application stricte des orientations présidentielles. La jeunesse tchadienne mérite mieux qu’un silence méprisant ; elle mérite un avenir construit dans le respect et l’écoute.

Il est temps que le ministère concerné rende des comptes et agisse, avant que la fracture entre les dirigeants et la jeunesse ne devienne irréparable.