N’Djaména, 19 mars 2025 – Face à la montée de l’insécurité, les autorités haussent le ton. Lors d’une déclaration officielle, le ministre de la Sécurité publique, Ali Ahmat Aghabache, a appelé le procureur de la République à agir avec fermeté.

“Vous avez en main les procès-verbaux d’audition de ces présumés malfrats. Nous mettrons à votre disposition des véhicules et des protections pour leur transfert vers les maisons d’arrêt. La population a droit à la paix !” a-t-il affirmé.

De son côté, le Directeur Général de la Gendarmerie nationale, le général Saleh Touma Houno, a dénoncé des remises en liberté répétées :

“Monsieur le procureur, s’il vous plaît, aidez-nous en faisant votre travail. Nous constatons qu’on arrête un malfrat, qu’on vous remet pour qu’il réponde de ses actes, mais le lendemain, il est arrêté à nouveau pour avoir assassiné quelqu’un. Et c’est le même criminel ! Ce n’est pas sérieux !”

Ces déclarations illustrent l’exaspération des forces de sécurité et la nécessité d’un suivi judiciaire rigoureux pour endiguer la criminalité et garantir la protection des citoyens.