Le Tchad et le Soudan pourraient figurer parmi les pays ciblés par l’Ukraine, selon plusieurs sources
Les Émirats arabes unis auraient récemment été la cible de pressions internationales en raison de leur supposé soutien aux Forces de soutien rapide (FSR) au Soudan, et de leur éventuelle implication dans l’alimentation du conflit soudanais. Ces allégations auraient été relayées à plusieurs reprises par des médias et rapports non officiels de l’ONU.
Selon certaines observations relayées par des analystes de la sécurité, l’aéroport d’Amdjarass au Tchad aurait été l’un des points de départ de vols de soutien militaire au Darfour, suivis par des plateformes comme “Flight Radar”. Ce fait présumé aurait été à l’origine de tensions entre le Soudan et le Tchad, tensions qui auraient pu dégénérer en conflit armé si le président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, n’était pas intervenu pour apaiser les relations. Le dirigeant soudanais aurait, selon des sources, posé comme conditions la fermeture de la frontière terrestre et le démantèlement de la base d’Amdjarass, ce que N’Djamena aurait accepté dans un souci d’apaisement.
Des sources proches de l’administration de l’aéroport d’Amdjarass auraient affirmé que cette base a effectivement été démantelée le mois dernier, avec transfert des équipements vers N’Djamena. Cette opération, si elle est avérée, mettrait fin aux supposées livraisons d’armes dissimulées sous couvert humanitaire, opérées à l’insu des autorités tchadiennes.
Dans ce contexte, certaines sources diplomatiques estiment que le gouvernement émirati envisagerait plusieurs scénarios de protection de ses intérêts au Tchad et au Soudan. Lors de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky aux Émirats arabes unis, le 16 février 2025, un accord bilatéral aurait été évoqué, bien que son contenu n’ait pas été divulgué publiquement. Des sources confidentielles avancent qu’il s’agirait d’une réactivation d’un accord de défense de 2021, visant à permettre à des spécialistes ukrainiens de former les forces d’Hemedti à l’utilisation de drones de type FPV.
Ces drones, selon des rapports non confirmés, auraient déjà été utilisés au Mali contre l’armée régulière en août dernier, causant de lourdes pertes humaines. Il est aussi allégué que le Tchad aurait de nouveau été utilisé comme point de transit pour l’entrée de ces formateurs militaires ukrainiens, certains étant soupçonnés d’être passés par le nord du pays avec de faux passeports via une agence de voyage identifiée sous le nom « Al-Baroqwy », dirigée par un certain Ahmat Abdullah Ahmat, qui aurait été interpellé par les autorités.
Des observateurs en sécurité régionale estiment que d’autres puissances, telles que la France, pourraient indirectement être concernées par cette situation. La France, contrainte de réajuster sa stratégie sahélienne fin 2024, pourrait selon ces sources, chercher à préserver une forme d’influence régionale. Certains affirment que des éléments ukrainiens auraient même formé des combattants du mouvement rebelle FACT dans le nord du Tchad, quelques jours avant que ceux-ci n’annoncent leur intention de reprendre les hostilités contre l’armée tchadienne.
Il a également été évoqué, sans confirmation officielle, une éventuelle coordination entre les Émirats, la France et l’Ukraine dans un plan visant à soutenir simultanément les forces d’Hemedti et à fragiliser la stabilité du Tchad, un objectif supposément stratégique pour Paris.
D’autres indices historiques alimenteraient cette hypothèse : le 19 mai 2023, lors d’un sommet arabe en Arabie saoudite, une rencontre entre Zelensky et le Cheikh Ben Zayed aurait abouti à des accords de coopération, notamment dans les domaines de la défense et du commerce. Suite à cela, des vols ukrainiens non autorisés auraient été signalés en direction du Soudan, opérés par des compagnies comme FlySky Airlines et Zetavia, selon un rapport du Sudan Tribune.
Enfin, entre décembre et janvier derniers, des avions ukrainiens de type Antonov auraient également été utilisés pour soutenir le retrait logistique des troupes françaises du Tchad, ce qui pourrait indiquer une dépendance militaire persistante.
En résumé, des sources non confirmées suggèrent que le Tchad et le Soudan pourraient faire l’objet d’une stratégie plus large d’influence impliquant l’Ukraine, en échange d’un soutien militaire et financier qui permettrait à Kiev de poursuivre son conflit contre la Russie. Ces informations restent à vérifier de manière indépendante et doivent être considérées avec précaution dans l’attente de confirmations officielles.

















































































































































































































