« Nous avons développé une série d’outils pour soutenir une politique dynamique de l’emploi. »
Pouvez-vous nous présenter l’Office et votre vision ?
L’Office National pour la Promotion de l’Emploi (ONAPE) est un établissement public, à caractère administratif, doté d’une personnalité morale et de l’autonomie de gestion. Il a pour mandat d’orienter les demandeurs d’emplois vers les offres reçues des entreprises.
Au sein de notre institution nous avons 6 Divisions, et 24 bureaux dont 4 à Ndjamena et 20 dans les provinces. Nous avons également 3 Programmes spécifiques à savoir :
◦ Programme Crédit Agricole : institué en 2012, ce programme vise à stimuler la création d’emplois pour les jeunes en milieu rural, augmenter la productivité des producteurs agricoles et contrer l’exode rural en améliorant substantiellement les conditions de vie des communautés locales.
◦ Programme Auto-Emploi: lancé en 2007 et opérationnel depuis 2009, il est un mécanisme de financement développé, pour élargir les possibilités d’emploi des jeunes par la création d’entreprise, contribuant à réduire le chômage et le sous-emploi en encourageant l’entrepreneuriat.
◦ Programme d’Appui aux Diplômés sans
◦ Expérience: créé en avril 2012, PADE est un programme de stage pré-emploi, destiné aux diplômés nouvellement sortis du système éducatif démunis d’expérience professionnelle, leur offrant des stages sur mesure qui servent de tremplin vers une carriere enrichissante.
Nous avons des grands chantiers a couvre dont certains en cours et d’autres réalisés, parmi lesquels on peut citer:
⁃ La redynamisation de l’ONAPE afin de faire face à la précarité d’emploi et s’adapter au contexte actuel du marché d’emploi à travers les nouvelles technologies.
⁃ Nous avons commencé à établir des partenariats stratégiques pour favoriser la creation d’emploi décent et mettre en œuvre un mécanisme d’emploi vert.
⁃ Dans le même élan, nous allons règlementer le marché du travail en veillant à l’application effective des textes en vigueur.
⁃ Pour garantir un acces équitable et facile au marché de l’emploi, nous avons deja commencé à créer un environnement favorable en informatisant nos activités.
Pour ne pas en dire trop, je m’arrête là.
Quels sont vos mecanismes d’interven-
tion et les sources de financement?
Les mécanismes d’intervention sont les suivants:
◦ L’accompagnementdes demandeurs d’em-ploi: l’ONAPE propose des services d’orientation et de conseil pouraider les personnes à élaborer un projet professionnel et à rechercher un emploi.
◦ Des formations professionnelles: l’ONAPE organise des formations (techniques, pro-fessionnelles, etc.) pour améliorer les compétences des demandeurs d’emploi, les rendant ainsi plus compétitifs sur le marché du travail.
◦ La mise en relation avec les employeurs :
l’ONAPE facilite le rapprochement entre les demandeurs d’emploi et les entreprises en diffusant des offres d’emploi.
◦ Le soutien à l’entrepreneuriat : l’ONAPE offre des programmes de soutien pour les personnes souhaitant créer leur propre entreprise, y compris des conseils sur le business plan, l’accès au financement et la formation.
◦ Les programmes spécifiques pour les groupes vulnérables : jeunes, femmes et personnes handicapées.
◦ Les partenariats avec les entreprises : l’ONAPE collabore souvent avec des entreprises pour développer des programmes de stages, d’apprentissage ou d’insertion professionnelle.
◦ Le suivi et l’évaluation des politiques de l’emploi: l’ONAPE joue un rôle dans la collecte de données et l’évaluation des politiques publiques en matière d’emploi pour ajuster les interventions en fonction des besoins du marché.
Sources de financement: L’ONAPE dispose d’une autonomie financière avec un budget, alimenté par versement direct par les entre-
prises de leurs contributions, ainsi repartie :
Caisse Nationale pour la Prévoyance Sociale (CNPS);
Frais d’autorisation d’emploi;
Frais de location des propriétés appartenant à L’ONAPE confiées aux agences immobilières.
En effet, l’ONAPE envisage faire recours aux partenaires pour répondre aux besoins constants du marché de l’emploi.
Source: Jeune Afrique