⚖️ Dar Ouaddaï : Appels à la loi ou menace pour l’État ?
Les récentes décisions et appels à criminaliser l’alcool à Dar Ouaddaï, avec des mesures comme la flagellation publique pour les buveurs, soulèvent une vive polémique. Ces actions, bien qu’apparemment motivées par des préoccupations religieuses et culturelles, sont vues par beaucoup comme une atteinte directe aux lois de l’État.
Dans un État unifié, seules les autorités compétentes peuvent légiférer. Permettre à des régions de prendre des décisions contraires à la législation nationale met en danger l’autorité de l’État et les libertés individuelles.
🔴 Des risques inquiétants :
- Encourager des procès extrajudiciaires, comme l’appel du sultan demandant aux citoyens de fouetter les ivrognes, peut créer une instabilité sociale plus grave que l’ivresse elle-même.
- Les vidéos montrant des vendeurs harcelés et insultés, comme cette femme forcée de détruire son stock d’alcool, sont des violations flagrantes des droits humains.
💡 La solution :
Plutôt que de céder à des appels anarchiques, l’État doit intervenir pour réglementer et encadrer strictement la vente et la consommation d’alcool, en tenant compte de la préservation de l’ordre public sans compromettre les lois nationales.
⚠️ Si ces pratiques se répandent, l’État risque de perdre son autorité et son unité. Le débat sur l’alcool ne doit pas devenir un prétexte pour défier la législation et exposer les citoyens à des abus. La loi doit primer !