“Pas le temps à perdre avec les problèmes ou la vie des autres” : Le ministre méprise-t-il les ex-agents de l’ONAJES ?
Le Ministère de la Jeunesse est une nouvelle fois au cœur de la polémique, et cette fois, les critiques sont encore plus virulentes. En pleine crise de confiance avec les jeunes, notamment après les plaintes des anciens agents de l’ONAJES concernant leur sort ignoré, le ministre en charge a choisi de répondre par des propos pour le moins déconnectés de la réalité : “Concentrez-vous sur le positif… Pas de temps à perdre avec les critiques, les problèmes ou la vie des autres.”
Pour une jeunesse confrontée au chômage, à l’absence de structures d’accompagnement et à une marginalisation croissante, ces paroles sonnent comme un mépris flagrant. Ces propos laissent entendre que les difficultés vécues par les jeunes ne sont pas une priorité pour le ministre, qui semble réduire leurs préoccupations légitimes à une question de “perception négative”.
La réaction des jeunes ne s’est pas fait attendre. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui accusent le ministre de ne pas prendre ses responsabilités et de se dérober face à ses obligations. “Nous n’avons pas besoin de discours motivants, mais de politiques concrètes”, peut-on lire parmi les commentaires.
Face à ce tollé, une question demeure : le ministre est-il encore en mesure de défendre les intérêts de cette jeunesse qu’il est censé représenter ? La réponse, pour beaucoup, semble déjà évidente.


















































































































































































































