Maaouiya Abderahim Bireme, jeune cadre engagé originaire du Ouaddaï, dénonce la marginalisation des militants de sa province au sein du Mouvement Patriotique du Salut (MPS). Il pointe du doigt les propos jugés discriminatoires d’un membre du bureau exécutif et le silence de l’instance dirigeante, appelant à des excuses publiques et au respect des valeurs d’unité prônées par le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno.

En tant que jeune cadre engagé originaire de la province du Ouaddaï, Maaouiya Abderahim Bireme réaffirme avec conviction son attachement indéfectible au grand parti qu’est le MPS, qu’il considère depuis toujours comme un symbole d’espoir, de progrès et d’unité nationale.

Cependant, il exprime aujourd’hui sa profonde déception face à l’attitude jugée négligente, voire discriminatoire, de certains membres du bureau exécutif du parti à l’égard des militants de sa province. Selon lui, la province du Ouaddaï est stigmatisée et marginalisée, notamment à travers des propos haineux et irresponsables tenus par un membre du bureau exécutif sur les réseaux sociaux.

Ces déclarations, affirme-t-il, ne font que diviser, semer le doute et la frustration parmi les militants de la province. Plus grave encore, le silence persistant du bureau exécutif face à ces sorties est perçu comme un désaveu et un manque de considération.

« Le MPS ne pourra être fort que s’il valorise toutes ses composantes, sans distinction de région, d’ethnie ou d’origine », insiste Maaouiya Abderahim Bireme. Il appelle à un parti inclusif, fédérateur et fidèle à ses idéaux de progrès, de solidarité et de justice.

Face à cette situation, il exhorte le bureau exécutif du MPS à prendre des mesures urgentes pour rétablir la confiance, réparer les torts et apaiser les tensions. Des excuses publiques envers les militants offensés lui paraissent indispensables.

Dans son message, il s’inscrit dans la vision du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, Président de la République et Chef de l’État, qu’il présente comme un artisan de la cohésion et de l’unité. « Il est temps que certains membres du bureau exécutif cessent de provoquer les militants et de semer la zizanie entre concitoyens qui ont toujours vécu dans la paix et la fraternité », conclut-il.